Manipuler les pièces
Un brevet autour du tangram, facile à construire !
- Niveau 1 : Tangrams avec contours.
- Niveau 2 : Tangrams sans contour intérieur.
Les planches de tangram présentent les mêmes figures recto-verso, avec
d’un côté, les contours des pièces et de l’autre le seul contour de
l’ensemble.
Le niveau 2 n’est pas facilement accessible.
Lorsque les enfants n’y parviennent pas, ils retournent la planche et effectuent le niveau 1 grâce aux contours de chaque pièce. Ils cherchent alors à mémoriser l’emplacement des formes avant de retourner la planche pour réaliser le niveau 2, sans les contours.
Il s’agit d’un atelier échelonné où l’enfant ne peut avoir accès qu’à un niveau à la fois. Ce dispositif pédagogique permet une « mise en mémoire » du tangram, une « mise en pensée » de l’espace, pour réussir.
Par ailleurs, le brevet reprend les noms figurant sur les planche de jeux : Le chat, Le chinois… Pas de photographies ou dessins à insérer dans le brevet !
Sa validation demande tout de même des compétences de lecteurs accessibles aux GS : l’enfant doit associer le nom figurant sur sa planche de tangram à celui du brevet pour valider une réussite.
Notre brevet tangram
Un brevet à compléter
Jouer sur tablette
En prolongement de l’atelier Tangram, avec de véritables pièces.
tangram2
Pourquoi un prolongement numérique ?
Inutile de parler de l’attractivité de la tablette et de l’intense enrôlement qu’elle entraine chez les petits (et grands ;-))…
Ce changement de support relance leur intérêt et leur permet d’aller plus loin, sur une activité qui leur est familière.
Les enfants y travaillent sur un support plus abstrait : on est dans la représentation. Mais l’ancrage dans le réel des premières séances permet à tous de s’approprier cette abstraction.
La diversité des niveaux et activités proposés est plus importante que ce que l’on pourrait réaliser, avec du matériel« en vrai » .
Elle répond bien à la diversité de nos élèves. Les parcours sont individualisés : chacun peut travailler à sa vitesse, aller jusqu’où il peut, en utilisant ou non l’aide. Chaque enfant détermine ses défis à relever dans un cadre fixé par l’enseignant. Cet espace d’auto-détermination donne de meilleur résultats que le travail sous la contrainte (« Fais ce tangram… »)
Enfin, et ce n’est pas anodin, les élèves y travaillent par deux, de façon autonome. Pendant ce temps là, je peux enseigner autre chose.