L’atelier échelonné

Plusieurs niveaux de difficultés sont proposés. Les enfants les investissent non pas en fonction de leur section, mais en fonction de leurs compétences.
C’est au contact de mes élèves de petite, moyenne et grande sections que j’ai imaginé ce dispositif.

1 – Pourquoi ?
2 – Atelier échelonné et organisation de la classe
3 – Exemples d’ateliers échelonnés
4 – Carte heuristique des ateliers échelonnés
5 – Une vision différente des pratiques usuelles
6 – FAQ

1 Pourquoi ?

L’atelier échelonné est une façon de répondre à l’extrême diversité des enfants de maternelle, même au sein d’une seule section

Dans cette vidéo, je n’ai filmé que des élèves de petite section. On y voit des enfants qui ne parviennent pas à trier quand d’autres savent réunir 5 triangles violets.
On ne peut « donner » un travail identique à tous ces enfants : ils sont tellement différents les uns les autres. Et c’est bien normal : les onze mois qui séparent les PS nés en janvier et ceux nés en décembre représentent un tiers de vie, une montagne d’apprentissages ! Les milieux où ils ont vécu leurs premières années de vie, peuvent être aussi tellement différents.
J’ai donc choisi de proposer plusieurs niveaux de difficultés à un atelier, à chaque fois que cela est possible.
L’enfant va pouvoir construire un parcours qui lui correspond.
Comme il peut s’inscrire plusieurs fois à un atelier dans notre classe, il va moduler ce parcours en fonction de ses capacités. Lors d’une nouvelle participation, il peut :
– expérimenter un niveau plus difficile
– refaire un niveau déjà réussi pour engranger le plaisir de bien faire et une bonne estime de soi en tant qu’élève
– réussir un niveau qu’il ne maitrisait pas la veille : le temps et le sommeil ont structuré sa compréhension et lui permettent bien souvent de progresser de façon importante d’un jour sur l’autre
– expérimenter un niveau inférieur à celui échoué et mieux comprendre les apprentissages en jeu, ses propres compétences, parfois grâce à l’éclairage de l’adulte ou du bilan

2 Atelier échelonné et organisation de la classe

L’atelier échelonné ne fonctionne pas tout seul : c’est parce qu’il est inséré dans une organisation spécifique qu’il favorise le progrès des enfants.

2.1 L’engagement de l’enfant

Les élèves peuvent s’inscrire par eux-même ou être accompagnés tout spécialement par l’adulte ce qui génère un engagement fort.
(Voir « Les rouages de l’organisation de la classe ».)
Ils ne prennent pas le niveau le plus facile pour aller jouer, les coins jeux sont ouverts presque en permanence dans notre classe, le jeu libre constituant un formidable vecteur d’apprentissages. Il a toute sa place dans notre maternelle.
L’erreur est généralement appréhendée par les enfants comme un indicateur et non comme un échec qui les démobiliserait. Dans notre classe de Cycle, les enfants savent qu’il y a toujours un niveau plus difficile qu’ils ne peuvent pas encore atteindre. Apprendre y est un chemin de découvertes infinies, avec parfois ses détours, ses paliers que l’on ne peut encore atteindre. Mais un jour…

2.2 L’inscription multiple

Les enfants peuvent s’inscrire plusieurs fois à un même atelier, expérimenter différents niveaux, ce qui permet une individualisation des parcours mais aussi une compréhension métacognitive de l’apprentissage : l’enfant en apprend sur les composantes de l’apprentissage lui même. Ainsi, compter 5 triangles violets demande de savoir trier en fonction la couleur (niveau 1) et de la forme (niveau 2) et de faire correspondre la quantité réunie à celle représentée sur la consigne (niveau 3).

À l’atelier d’écriture, écrire le mot « PACO » demande de savoir écrire les 4 lettres alignées, dans l’ordre.
Les concepts imbriqués d’un apprentissage, que perçoivent intuitivement les « bons » élèves, sont éclairés pour tout le monde.

Cette inscription multiple permet aussi à l’enfant de mieux connaitre ses propres compétences, aidé par le brevet qui les donne à voir.

Enfin, ce n’est pas anodin, l’inscription multiple prend en compte le rôle du sommeil qui structure les apprentissages et je suis souvent étonnée de l’évolution des performances des enfants, sur un même atelier, après une nuit. Ce qui était hors de portée la veille devient accessible lors d’une nouvelle inscription.
J’ai pu l’observer même pour l’écriture, un apprentissage qui peut sembler, au premier regard, essentiellement « moteur ». D’une journée à l’autre, les enfants parviennent à faire la partie sans aide de la fiche d’écriture alors que la veille, elle paraissait inaccessible. La nuit a consolidé les apprentissages et l’enfant peut avancer plus loin.
Voir les travaux de S. Dehaene.

2.3 Le bilan

J’organise autant que je peux un temps bref de bilan, toutes sections confondues. Le regroupement collectif me semble inadapté à la passation de consignes mais dans le cadre du bilan, il n’y a pas trop de répercussions au fait que certains ne parviennent pas encore à écouter.
Les plus experts mettent en mots les différentes composantes de l’apprentissage qu’ils consolident par là-même. Il arrive aussi qu’ils relancent l’engagement d’autres enfants.
(Voir « Le bilan »)

2.4 L’autonomie de vie dans la classe

Les enfants gèrent une grande partie de leur activité.
Ils peuvent s’engager par eux-mêmes aux coins jeux ou aux ateliers, généralement au moment qu’ils souhaitent sur un créneau horaire.
Ils ne sont pas répartis par groupes fixes et bien souvent, ne sont pas répartis par sections. Ils naviguent entre les différents pôles d’activités disponibles en même temps (ateliers, coins) , les investissent avec qui ils veulent, quel que soit son âge.
Deux règles incontournables : on ne dérange pas les autres et on est obligé de faire au moins un atelier sur le créneau horaire.

La classe est un lieu de vie commune où l’enfant a une grande autonomie, qui dépasse le simple fait de faire seul une activité pensée pour lui par l’adulte.

Cette autonomie permet d’ouvrir une voie d’accès aux savoirs puissante : l’apprentissage vicariant. L’enfant apprend en observant les autres en activité, l’enfant peut « penser » l’activité, les savoirs en jeux en regardant faire les autres, ce qui est plus difficile à mettre en oeuvre lorsqu’il est lui même dans l’action.
Grace au mélange des sections, beaucoup peuvent analyser le travail de plus experts qu’eux, même s’ils n’ont pas encore les « mots » de l’école et ses attendus.
L’engagement des autres élèves qui travaillent sous leurs yeux est souvent contagieux : « moi aussi, je veux le faire ».
Le respect du besoin de jouer de l’enfant lui permet de s’ouvrir au travail scolaire. Au bout d’un moment, beaucoup de petits curieux se détournent des coins jeux pour venir voir ce qui se passe ailleurs.
(Voir les travaux de Bandura sur l’apprentissage vicariant.)

2.5 Posture d’enseignant

L’observation est aussi au coeur de mon métier. Lorsque je mets en place un atelier échelonné, j’analyse les réponses des élèves pour pouvoir l’adapter, l’enrichir si besoin. Je prends aussi le temps de « penser » mon travail durant la classe, parce que la diversité des enfants, de leur mode de fonctionnement ne peut pas se prévoir à l’avance. Nos élèves nous réservent bien souvent des surprises et c’est tant mieux s’ils ne rentrent pas dans une fiche de préparation !
Enfin, même si ce n’est pas ce que je préfère, je suis toujours prête à m’investir pour un climat de classe serein, quitte à abandonner provisoirement notre coeur de métier (enseigner) pour me concentrer sur les comportements : ne pas crier, taper, courir, jeter les jeux à travers la classe…
Aucune autonomie n’est possible sans qu’un minimum de règles soient respectées par tous. Quand les effectifs dépassent 25, je passe beaucoup de temps à essayer de maintenir un climat de classe agréable. Je n’y arrive pas tous les jours.

3 Exemples d’ateliers échelonnés

3.1 Plusieurs niveaux de difficultés proposés d’emblée

Plusieurs niveaux sont proposés d’emblée aux élèves, quelle que soit leur section, comme dans cet exemple :

Niveau 1 : L’enfant place des mosaïques sur la grille et développe sa motricité fine, sa sociabilité quand il travaille auprès d’autres personnes, partage le matériel et respecte l’espace de chacun. (Enfin, c’est le but !)
Niveau 2 : L’enfant remplit les cases de mosaïques en respectant les couleurs.
Niveau 3 : L’enfant place des mosaïques dans les cases en tenant compte de la quantité et de l’orientation représentée sur des cartes consignes.

L’enfant n’effectue pas tous les niveaux les uns après les autres mais cherche celui qui lui convient le plus.
En naviguant d’un niveau à l’autre, il en apprend sur les composantes de l’apprentissage et sur lui-même. Certains ont besoin de commencer par des niveaux très faciles pour se rassurer. D’autres, parfois portés par un égo surdimensionné, attaque un niveau très éloigné de leurs compétences avant de se pencher sur le monde réel et de s’intéresser aux apprentissages. La plupart des enfants cherche à progresser.

Un brevet peut encadrer ce type d’atelier.

3.2 Le défi à plusieurs niveaux de difficultés

Arriverez-vous à construire un monstre ?
Un monstre avec des cheveux et des dents ?
Avec 4 dents bien alignées et 5 cheveux comme celui là ?

3.3 Le parcours progressif

Il s’agit dans ce cas de progresser le plus loin possible dans un parcours d’ateliers de plus en plus complexes comme présenté ici :

Niveau 1 : Les enfants enregistrent les répliques d’un album de randonnée très simple.
Niveau 2 : Ils inventent une histoire à partir de nouveaux personnages.
Niveau 3 : Ils enregistrent des répliques inventées.

Des enfants de petite section ayant un très bon niveau de langage ont participé aux activités de niveaux 2 et 3.

4 Carte heuristique des ateliers échelonnés

5 Une vision différente des pratiques usuelles

Traditionnellement, à l’école, on propose des progressions par section : en période 1, les élèves de GS « apprennent » à dénombrer jusqu’à 3 par exemple. L’enfant travaille une seule fois sur un atelier fixé par l’enseignant, puis passe à un autre, quelque soit son niveau de réussite. Des aides sont mises en place pour les élèves en difficultés.

Cette vision de l’enseignement tend à rapprocher chaque enfant d’une norme. La différentiation est envisagée comme une « re-médiation » prescrite a posteriori aux malheureux éjectés de la trajectoire prévue.

Dans les ateliers échelonnés, plusieurs niveaux de difficultés sont proposés à tous, ajustés s’il le faut à la réalité de la classe. Les enfants les investissent non pas en fonction de leur section, mais en fonction de leurs compétences.
La différentiation est envisagée en amont et on donne du temps à l’enfant pour expérimenter ces différents niveaux de difficultés grace aux inscriptions multiples.

Cela lui permet de travailler au plus près de sa zone proximale de développement, pas toujours facile à identifier pour lui comme pour nous.
Il trouve aussi dans ce tâtonnement l’occasion de prendre conscience de ce dont il est capable. Il cerne par lui-même les composantes d’un apprentissage, ses orientations et peut se situer : voilà ce que je sais faire, voilà ce qu’il me reste à apprendre.

6 FAQ

« Les grandes sections travaillent toujours avec les PS/MS ? »
Non, dans notre classe, les grandes sections bénéficient de créneaux où ils travaillent sans le reste de la classe, notamment le matin sur un plan de travail et en début d’après-midi s’ils ne sont pas trop fatigués.

Exemple d’atelier échelonné au plan de travail des GS

« Ça demande beaucoup plus de préparation que des ateliers classiques. »
Oui, il y a plus de matériel et d’activités à préparer mais l’atelier dure beaucoup plus longtemps. Les enfants s’y inscrivent plusieurs fois et l’atelier se prolonge tant que les élèves peuvent progresser. Ce n’est pas le cas des ateliers classiques où les enfants ne participent qu’une fois, je crois.
Ce n’est pas tant le temps de préparation qui me semble important que la quantité de matériel que cela demande. Il faut aussi de l’espace dans la classe pour le mettre à disposition (et le ranger). Dans une classe de 40 m2 avec 30 élèves, je ne crois pas que je pourrais travailler comme ça. Matériellement, ce serait impossible.

Article mis à jour en Juillet 2019

Merci au Café Pédagogique qui a fait écho à ce travail dans ses colonnes.

Publié par

Christine

auteure de Maternailes.net

48 réflexions au sujet de « L’atelier échelonné »

  1. Bonjour,

    Un grand merci pour votre travail et toutes ces informations.
    Je suis une jeune enseignante en charge d’une classe de 12 PS et 6 TPS.
    Après une première période de tâtonnement, je souhaite me lancer dans l’atelier échelonné. J’ai lu beaucoup d’articles sur votre blog et j’adhère énormément à ce dispositif. Néanmoins, j’ai quelques zones d’ombres :

    – les ateliers sont ouverts de manière échelonnée avec une inscription volontaire. Cet ouverture se fait lors du moment d’accueil du matin. Certains enfants curieux si inscrivent rapidement et choisissent le niveau de difficulté. Validez vous chaque réalisation des élèves ? Ces ateliers autonomes sont des ateliers d’entrainement. J’imagine que vous prévoyez aussi un atelier d’apprentissage avec vous sur une nouvelle notion. Est-ce juste ?

    – Je ne comprends pas la façon dont se passent les rotations. Imaginons que 2 ateliers autonomes , 1 atelier dirigé ATSEM, 1 atelier dirigé enseignante sont ouverts de manière échelonnée. Je prévois 1 créneau de 30 minutes avec un maximum de 5 élèves par atelier. Les élèves s’inscrivent à l’atelier de leur choix et je guide les élèves réticants sur un atelier.

    Les 30 minutes se passent : les élèves en atelier autonomes doivent ils rester impérativement à leur atelier ? ou peuvent il décider de passer au second atelier autonome à côté ? avez vous le temps de valider, observer les productions de vos élèves ?

    Si je comprends bien, ces 4 ateliers peuvent durer 4 à 8 jours et l’enseignante prévoit un nouvel atelier quand un atelier a été fait par tous les élèves ?

    Enfin, une dernière question : la passation des consignes se fait en petit groupe au lieu de l’atelier . Les autres élèves absents lors de la passation réalisent l’atelier par mimétisme. J’ai vu sur votre blog dans une vidéo, un tableau avec les différents ateliers reprsentés par des photos pour expliquer les différents ateliers . Quel est l’intérêt ? POur le bilan au moment du regroupement ?

    Pour mettre en place ce dispositif, je pense changer mon emploi du temps en commençant dès l’accueil libre l’explication des ateliers échelonnés puis les ateliers durant 30 minutes et ensuite le regroupement pour la date du calendrier, l »appel et les comptines. Qu’en pensez-vous ?
    Un grand merci par avance pour votre aide

    Aurélie

  2. Bonjour Cécile,
    Quand le brevet est collé dans le cahier, je n’y reviens plus. Ce serait ingérable. Il marque un niveau de compétences acquis à un moment donné, en sachant que ce niveau va évoluer. Le brevet parle de compétence mais aussi de l’activité en elle-même pour que l’enfant puisse s’y retrouver. Ça colle au vécu de la classe. Du coup, quand on change d’activité, on change de brevet même si l’enfant n’a pas encore acquis les niveaux qui semblaient lui correspondre. Nous progressons souvent de manière spiralaire : l’enfant sera amener à travailler ces compétences dans de nouvelles activités, avec d’autres supports.
    Bonne continuation
    Christine

  3. Bonjour Christine,

    En ce qui concerne les ateliers échelonnés, quel est l’espace de temps pour la progression? Ils sont présentés plusieurs fois mais avec un laps de temps entre les deux? Du coup, le brevet est collé dans un cahier et l’élève y revient plus tard?
    C’est la gestion du suivi du brevet qui m’interroge…
    Merci Christine.

  4. Bonjour Edouard,

    « (au fait quand tu sors un enfant trop bruyant d’un coin jeu , il va où ?) »
    J’aime cette question 😉
    L’enfant va où il veut/peut dans la classe : dans un autre coin jeu , à un atelier, se balader entre les les deux et observer. Les enfants gèrent leurs activités. Seules contraines :
    > Ne pas déranger les autres
    > Faire au moins un atelier dans le créneau horaire

    « à 27 (avec 12 ms et 15 ps) et je crains que comme les année précédentes cela soit compliqué et même plus car il y a beaucoup de ps.  »
    Oui, çà 27 avec notamment des PS, c’est compliqué quelle que soit notre organisation.

    « Tu parles en fait rarement de ce qu’il y autour des ateliers alors que c’est peut-être l’aménagement (ce qu’il y a autour) qui permet le calme nécessaire à tes ateliers échelonnés. »
    Tu as entièrement raison. Il y a cet article sur les coins jeux, mais cela mériterait plus d’éclairage.
    http://maternailes.net/pratiques/coinsjeux/coinsjeux.html
    Il faut du matériel, de la place, un aménagement qui permette des déplacements fluides et une posture d’enseignant ferme pour imposer cette discrétion qui n’est pas généralement dans les habitudes des familles. j’ai remarqué que passé 25 élèves, je suis parfois impuissante face aux tensions et niveau sonore.

    Bonne continuation

  5. Bonjour,
    depuis plusieurs années j’essaye de pratiquer les ateliers échelonnés. Ce qui coince la plupart du temps c’est les enfants qui ne sont pas en ateliers, à part l’année dernière où ils étaient 23 (19 ms 4 ps). mais là nous sommes remontés à des chiffres plus habituels, à 27 (avec 12 ms et 15 ps) et je crains que comme les année précédentes cela soit compliqué et même plus car il y a beaucoup de ps. Bien sûr dès qu’un enfant fait trop de bruit dans un coin jeu, je le sors (au fait quand tu sors un enfant trop bruyant d’un coin jeu , il va où ?)mais certains enfants sont très bruyant quoiqu’ils fassent même quand ils pratiquent ce qui devraient être des activités calmes (puzzle, construction). Je pense que le problème vient de mes coins jeux, assez pauvres. J’ai une dinette (mais je trouve qu’ils ont tendance à tout renverser -est-ce qu’il y a trop de choses dedans, des fruits et légumes trop gros, pas assez de place pour circuler autour de la table de la cuisine?). J’ai aussi un tapis pour des voiture ou des kaplas, une table dévolue à des activités de constructions. Tu parles en fait rarement de ce qu’il y autour des ateliers alors que c’est peut-être l’aménagement (ce qu’il y a autour) qui permet le calme nécessaire à tes ateliers échelonnés.

  6. Bonjour,
    l’année dernière j’ai pratiqué les ateliers échelonnés « à ma sauce », c’est à dire que c’était moi qui plus ou moins choisissait le niveau d’exigence (1,2 ou 3) selon l’âge et selon ce que je connaissais de l’enfant. Quand je n’étais pas sûr , je commençais par proposer le niveau le plus élevé et si je voyais que ça coinçais, je proposais le niveau en dessous. Ceci dit, je ne suis pas trop satisfait parce que je trouve que ça vide un peu le système de son intérêt. Mais je ne vois pas trop en fait comment tu fais. Si je prends l’exemple du collage de gommettes sur les cartables (dans ton livre « gommettes et découpages ») c’est bien trois consignes distinctes (college , collage par taille, collage par taille et par couleur. Est-ce que tu donnes les trois consignes et tu donnes à choisir? Si l’enfant te dis « je vais faire avec les couleurs » et qu’il colle juste les gommettes sans prendre en compte ni taille, ni couleur, je suppose que tu lui fais remarquer (à un moment ou à un autre), du coup est-ce qu’il ne se retrouve pas avec un échec alors que si tu lui avais proposé le niveau en adéquation avec ses capacités, il aurait été dans la réussite? . C’est pas une critique, hein, c’est juste une interrogation.

  7. Bonjour Marine,
    Merci pour ton message 😉

    « Les ateliers que tu proposes dans « gommettes et découpages » / « pâte à modeler » / « Abécédaire » font-ils partie très régulièrement des ateliers autonomes ? Cela me semble intéressant car sans doute très vite bien acquis par les élèves pour être autonomes. « 

    Oui, c’est tout à fait ça. J’ai voulu créer des ateliers VRAIMENT autonomes.

    Dans ce cas, proposes-tu également d’autres types d’ateliers autonomes, liés à un projet par exemple ?
    Oui, ça varie avec nos aventures.

    J’ai noté pour le canard. SI j’ai le temps, un jour 😉

    Bonne aventure pédagogique et merci encore

  8. Bonjour Jennifer,

    Merci pour ton message 😉

    lorsque vous lancer un atelier échelonné comment expliquez vous les différents niveaux aux élèves?
    Comme j’ouvre un atelier à la fois, je prends le temps d’expliquer tranquillement autour du matériel. Et si un enfant s’inscrit par la suite sans ces explications : il se débrouille en observant les autres ou en tatonnant (en essayant un niveau, ou un autre.)
    Si tu regardes la vidéo que j’ai mis sur l’emploi du temps, dans les fait ce n’est pas si compliqué.

    Au plaisir

  9. Bonjour Hélène,

    Je trouve enfin le temps de me plonger dans le blog ! Désolée pour ce délai de réponse.

    « imaginons que je fasse en maternelle un atelier « apprendre la grammaire avec les jeux de cartes », en me fixant comme objectif « savoir accorder l’adjectif au nom ». Est-ce que je peux faire cet atelier avec toutes les sections de maternelle confondues? »

    Et bien je crois que je le tenterais avec des PS/MS volontaires seulement, parce que tous n’ont pas encore une maitrise suffisante pour faire ce jeux. Après, tu peux tester un peu à l’accueil une situation ou tu as des doutes et même la faire évoluer durant la mise en oeuvre.
    Au plaisir

  10. Bonjour Christine,
    tout d’abord un grand bravo pour toutes ces idées et un immense MERCI de bien vouloir les partager avec nous.
    J’ai commencé en maternelle (classe unique) voilà 2 ans et ai acheté à l’époque « Abécécriture ». Je viens de passer une nouvelle commande pour contnuer sur cette lancée. J’ai bien envie de me lancer avec les ateliers échelonnés cette année (après un essai de Montessori pas très réussi, dans lequel il manquait trop de coopération à mon goût). Je vais donc essayer d’y intégrer un atelier de « tâtonnement expérimental/ bricolage/trouvaille » (plus dans l’esprit Freinet).
    J’ai une question concernant ton fonctionnement en ateliers :
    Les ateliers que tu proposes dans « gommettes et découpages » / « pâte à modeler » / « Abécédaire » font-ils partie très régulièrement des ateliers autonomes ? Cela me semble intéressant car sans doute très vite bien acquis par les élèves pour être autonomes. Dans ce cas, proposes-tu également d’autres types d’ateliers autonomes, liés à un projet par exemple ?
    Désolée pour toutes ces questions et merci d’avance.

    Une question/remarque concernant l’abécédaire :
    Le « château » choisi pour la lettre « c » me dérange un peu. (Je travaille avec les Alphas ;-). N’aurait-il pas été plus intéressant de proposer un « canard » par exemple, et proposer ensuite le digramme « ch » avec le « château » ? Idem pour les sons courants « ou » / »on »/ »in »…
    Mais peut-être est-ce que je me pose trop de questions.
    MERCI EN TOUT CAS DE ME DONNER ENVIE D’EXPLORER CERTAINES CHOSES DANS MA CLASSE.

  11. Bonjour Christine,

    Votre site est un vrai trésor qui permet de remettre en question ma pratique et qui donne tellement envie d’essayer… Tant de choses partagées, tant de réflexions sur les groupes mélangés et leurs bienfaits, j’ai donc envie de me lancer pour cette future rentrée. Merci!
    J’aurai une classe de 28 PS/MS et une question me taraude quant à la mise en place de ces fameux ateliers échelonnés: lorsque vous lancer un atelier échelonné comment expliquez vous les différents niveaux aux élèves?
    De plus lorsqu’ils se lancent dans un atelier échelonné, choisissent-ils seuls leur niveau de difficulté et peuvent-il essayer un autre niveau dès le premier tour de cet atelier?

    Merci de m’éclairer 🙂 et encore merci beaucoup pour tout ce travail

    Jennifer

  12. Bonjour Christine, juste une petite question.
    Je vais avoir des PS.MS.GS + CE1/CM1.

    J’ai envie de travailler en ateliers échelonnés, ça me parait couler de source, mais pas toujours.
    Question: imaginons que je fasse en maternelle un atelier « apprendre la grammaire avec les jeux de cartes », en me fixant comme objectif « savoir accorder l’adjectif au nom ». Est-ce que je peux faire cet atelier avec toutes les sections de maternelle confondues?.

    Je pense aussi à des situations mathématiques , d’apprentissage, avec les GS, qui visent donc des objectifs plus élevés que ceux de PS, est ce que malgré ça tout le monde participe? (il y certaines situations où je me dis que c’est possible , en adaptant et en proposant ds niveaux intermédiaires de difficulté, mais d’autres non…).

    Merci pour ton éclairage ! 🙂

  13. Bonjour Élodie,

    25 gs environ et sans doute seulement 5 ps…. là est mon problème… du coup je me pose beaucoup de questions aux niveaux de mes ateliers !!! Même s’il y a plusieurs niveaux de difficulté dans un atelier… est ce que je prévoie des ateliers un peu plus adaptés à mes gs et certains aux ps?

    Et bien, si j’ai bien compris, cela fera 30 élèves.
    Pas évident d’enseigner dans ces conditions, quelle que soit l’organisation choisie.
    Il m’est arrivé de travailler avec des PS/GS.
    Je réunissais les grands autour d’un plan de travail spécifique, ils rejoignaient ensuite le reste de la classe pour des ateliers échelonnés toutes sections confondues.
    Bonne aventure
    @micalement
    Christine

  14. Bonjour Christine,
    Votre site m’a donné beaucoup à réfléchir sur ma pratique de classe et je vous en remercie ! J’ai déjà commencé cette année les ateliers individuels de manipulation, l’ouverture des ateliers progressive mais sans inscription ! J’aimerais pour la rentrée permettre l’inscription par les élèves et mettre en place les brevets aussi pour les aim ! j’aurai pour la rentrée une classe de 25 gs environ et sans doute seulement 5 ps…. là est mon problème… du coup je me pose beaucoup de questions aux niveaux de mes ateliers !!! Même s’il y a plusieurs niveaux de difficulté dans un atelier… est ce que je prévoie des ateliers un peu plus adaptés à mes gs et certains aux ps? ou est ce que je prévoie pour toute la classe pareil et j’adapte quelque chose de vraiment plus simple pour ps dans chaque atelier? peut être serait il judicieux de regrouper sur un petit temps seulement les ps ensemble ? je ne vois pas trop comment faire… j’espère que tu pourras m’aiguiller un peu… je te remercie d’avance
    Elodie

  15. Bonjour Florence,

    Quelque soit l’organisation de la classe, je crois qu’il est rarement possible d’enseigner à 30 élèves dans une classe, une réalité très française, malheureusement. Voir cet article.
    En ce qui concerne les enfants en ateliers, leur nombre est très variable, les coins jeux sont ouverts en même temps. Cette page décrit les rouages de l’organisation de ma classe.

    Lorsque vous fermez progressivement les ateliers, que font les élèves dont l’atelier s’est terminé pendant que vous fermez les derniers ateliers avant le temps de regroupement?
    Ils rejoignent petit à petit le coin regroupement, plutôt dans le calme dans ma classe. Je suis par ailleurs assez exigeante sur le comportement.

    Bon courage

  16. Bonjour Christine,

    Merci pour votre travail !
    Je souhaiterais mettre en place des ateliers échelonnés et votre fonctionnement m’intéresse énormément !
    J’aimerais savoir s’il y a seulement 3 ateliers d’ouverts en même temps ? ou plus ?
    Si c’est le cas, que fait la douzaine d’autres élèves (sur une classe de 30)?
    Et dernière question : Lorsque vous fermez progressivement les ateliers, que font les élèves dont l’atelier s’est terminé pendant que vous fermez les derniers ateliers avant le temps de regroupement?
    Parce que c’est à ce moment précis où l’agitation peut être très présente !
    D’avance merci !

  17. Bonjour Julie

    Je ne comprends pas toutes tes questions ( quand les MS font 2 ateliers qui leur sont réservés, les PS doivent en faire 3…) J’ai l’impression qu’il te manque des infos.
    Ici l’emploi du temps détaillé
    http://maternailes.net/pratiques/emploidutemps/emploidutemps.html
    Ici, les rouages de l’organisation
    http://maternailes.net/pratiques/organisation/organisation.html

    Pour répondre à tes questions, en début d’année, je ne mets que des ateliers autonomes pour mettre en place le cadre et le climat de la classe. J’en ouvre deux à la rentrée, parfois trois en fonction des années. Les coins jeux sont ouverts en même temps que les ateliers. Les brevets sont introduits plus tard, les PS ne les gèrent pas en autonomie.
    Sur cet article, tu trouveras la premiere semaine de rentrée à la loupe avec des vidéos et le semainier effectué.
    http://maternailes.net/leblog2/rentree-en-maternelle/

    Bonne continuation
    Christine

  18. Bonjour Christine
    J’espère que ta rentrée s’est bien passée ?!
    Je me lance enfin dans les ateliers échelonnés petit à petit avec mes PS/MS… Mais j’ai déjà quelques difficultés dans l’organisation ! L’atelier avec moi est échelonné avec des PS-MS, celui avec l’ATSEM aussi mais je me retrouve avec 2-3 ateliers autonomes ayant des PS-MS mélangés avec des niveaux de compétence totalement différents (surtout en début d’année avec des MS qui carburent pour la plupart !!) et je ne les vois pas s’emparer d’un brevet tout seul.
    Du coup, je cherche constamment des activités qui peuvent être réalisées à la fois par des PS tous « frais » et des MS déjà élèves avec une seule consigne simple (puisque pas d’adulte avec eux…)
    Comment fais-tu pour ces ateliers là ?

    De plus, il y a certains ateliers qui ne s’adressent qu’aux PS ou qu’aux MS mais, avec ce système d’inscriptions, est-ce qu’il n’y a pas que 2 élèves parfois sur leur atelier ?
    Je précise que j’ai 15 PS et 11 MS, donc quand les MS font 2 ateliers qui leur sont réservés, les PS doivent en faire 3…
    Un vrai casse-tête pour moi pour le moment !

    Merci d’avance pour ton aide 🙂

  19. Bonjour,

    Les ateliers échelonnés proposent plusieurs niveaux de difficultés et sont réalisés en groupe. Les échanges entre les enfants sont nombreux.
    http://maternailes.net/leblog2/latelier-echelonne/

    Aux ateliers individuels de manipulations, l’enfant y travaille généralement seul avec du matériel à manipuler. Il peut y avoir plusieurs niveaux de difficulté aussi.
    http://maternailes.net/leblog2/ateliers-individuels-de-manipulation-periode-1/

    Au plaisir
    Christine

  20. Bonjour,

    bravo pour ce gigantesque travail! je voudrais avoir une précision : quelle est la différence entre les ateliers échelonnés et les ateliers libres de manipulation que tu proposes dans ton emploi du temps multi niveaux? merci beaucoup

  21. Bonjour Pauline et bienvenue en maternelle,

    Je ne fais pas de programmation.
    Les compétences de fin de cycles sont en ligne de mire en permanence et les « programmations » se font au présent, dans le fil de la vie de la classe.

    Bonne aventure

  22. Bonjour,

    À la rentrée j’aurai une classe de PS/MS/GS (première année de maternelle apres 6 ans de cycle 2). Vos pratiques de classe m’intéressent (inscriptions libres aux ateliers, ateliers échelonnés…). Je me pose tout de même une question concernant vos programmations, comment sont-elles conçues? (Pas par niveau de classe je suppose, sauf pour certaines compétences plus complexes liées au niveau GS).

    Merci par avance pour votre réponse et pour tout ce travail partagé.

  23. Bonjour

    Est-il possible d’envisager un fonctionnement en ateliers échelonnés avec 20 grands et 10 moyens en début d’année ? (bruit des coins jeux etc… )
    Peut-on envisager tout d’abord un fonctionnement en groupes de couleur et glisser progressivement par le système d’ateliers autonomes et/ou échelonnés ou faut il « sauter » tout de suite dans l’inscription volontaire ?
    Je crains que les moyens qui ont eu une année de petits très perturbée avec des absences prolongées non remplacées ne soient tentés que par les coins jeux.

    Merci d’avance !

  24. Bonjour Anne,

    « Je voudrais maintenant mettre en place les brevets.
    Je pensais, dans un premier temps, les associer plutôt aux ateliers individuels de manipulation avant de les inclure dans les ateliers dirigés , qu’en penses-tu? »

    J’adhère : ça leur permettra de découvrir tranquillement les brevets.

    « Comment présentes tu les brevets vierges, comment les enfants ont accès à la bande papier « brevet »? Ils sont à disposition des enfants (mais alors de quelle manière?) et peuvent les prendre quand ils veulent les valider? Ils les ont tous photocopiés sur un cahier et ils valident ceux qu’ils souhaitent? »

    Voilà comment ça se passe dans ma classe. Il y a une liste des élèves dans chaque barquette des ateliers individuels de manipulation. L’enfant ou moi, notons le niveau de réussite. Au bout de plusieurs passages ou quand l’enfant se sent prêt ou à ma demande, nous faisons la preuve du niveau réussi et nous notons ça sur le brevet.
    La validation se fait avec moi, les brevets sont collés ensuite dans le cahier d’élève.

    Enfin, nous avons un carnet de suivi individuel dans notre école. Astu un carnet de suivi en supplément des brevets?
    Non 😉

    @micalement

  25. Bonjour Christine,
    Tout d’abord un grand merci pour ton site qui est une mine d’or et qui m’a permis de me lancer dans la mise en place des ateliers échelonnés .
    Je voudrais maintenant mettre en place les brevets.
    Je pensais, dans un premier temps, les associer plutôt aux ateliers individuels de manipulation avant de les inclure dans les ateliers dirigés , qu’en penses-tu?
    D’autre part, je me pose une question matérielle, sachant que j’ai des MS.
    Comment présentes tu les brevets vierges, comment les enfants ont accès à la bande papier « brevet »? Ils sont à disposition des enfants (mais alors de quelle manière?) et peuvent les prendre quand ils veulent les valider? Ils les ont tous photocopiés sur un cahier et ils valident ceux qu’ils souhaitent?
    Enfin, nous avons un carnet de suivi individuel dans notre école. Astu un carnet de suivi en supplément des brevets? Auquel cas, comment utilises-tu les brevets pour remplir le carnet de suivi? Avec la participation de l’enfant ou pas?
    Merci encore pour toute cette richesse!

  26. Bonjour Marine,

    « Si tous les élèves sont en activité, qu’il reste des places à certains ateliers et qu’un élève ayant fini un atelier souhaite en démarrer un nouveau, comment procèdes-tu? »

    Quand tout le monde a fait un atelier, je sors les étiquettes des boites, vérifie que tout le monde à bien cocher son passage dans la liste et je les replace dans le tableau des présents.
    Ceux qui le souhaitent peuvent alors faire un second atelier.

    « Peut-il ouvrir la boîte et récupérer son étiquette quand bon lui semble?  »
    Non, cela évite le papillonnage, cela me permet aussi de m’occuper aussi de ceux qui ne viennent pas d’emblée s’inscrire.

    A+

  27. Bonjour !

    Ca y est, je me lance aussi dans ce système d’ateliers échelonnés… Ma question porte au niveau de l’organisation des inscriptions. Je pensais utiliser un système d’inscription avec étiquettes sur des boîtes métalliques, comme vous. Je me pose une question pratique :
    Lorsqu’un élève a terminé son atelier, il passe son étiquette dans la fente. Il n’a alors plus d’étiquette, il ne peut donc pas choisir un nouvel atelier pour le moment, c’est bien ça?
    Si tous les élèves sont en activité, qu’il reste des places à certains ateliers et qu’un élève ayant fini un atelier souhaite en démarrer un nouveau, comment procèdes-tu?
    Peut-il ouvrir la boîte et récupérer son étiquette quand bon lui semble? Ou est-ce l’enseignant qui, à un moment donné, ouvre toutes les boîtes et autorise les élèves à les récupérer tous en même temps pour pouvoir faire un deuxième atelier dans le créneau horaire?

    Merci d’avance pour ta réponse,

  28. Bonjour Louise,

    Merci pour ton message, la maternelle EST merveilleuse 😉

    – Quand les élèves réalisent un brevet en autonomie, doivent-ils le laisser sur la table pour que tu puisses venir ensuite le valider ? On ne peut pas avoir l’oeil partout, et j’imagine que si on est en atelier dirigé avec un autre groupe, il est difficile de valider un brevet en autonomie dès qu’il est fini.

    Les grandes sections entourent ce qu’ils pensent avoir réussi et rangent leur brevet dans leur pochette.
    Ils doivent me faire la preuve de leur réussite en déut d’AM. On met alors le tampon et on en profite parfois pour essayer un niveau différent.

    Pour les PS/MS, pas de brevet en autonomie.

    Combien de temps proposes-tu un atelier ? Attends-tu que tous les élèves soient passés ? Si c’est cela, tu ne peux donc pas beaucoup anticiper ta semaine, si ?

    J’anticipe les ateliers par poste : j’ai toujours d’avance un ou deux ateliers autonomes, un atelier avec ATSEM et, en fonction du moment, un atelier dirigé. Dès qu’un de ces ateliers se termine, je le remplace et j’ajuste en faisant des copier coller dans mon semainier.

    Au plaisir,
    @micalement

  29. Bonjour Christelle,

    Quel bonheur ce partage!
    Oui, de ce côté de l’écran aussi 😉

    J’ai commencé à proposer des brevets à mes élèves et je souhaiterais qu’ils les investissent plus tard en autonomie, puis évaluation avec moi, qu’en pense-tu?

    La gestion autonome des brevets me semble possible avec des GS. Je leur demande quand même de me faire « la preuve » de ce qu’ils ont validé avant de mettre mon tampon dateur. Il ne s’agit pas de méfiance, mais plutot de donner de la valeur à ce que l’on indique dans le brevet. C’est sérieux !

    La gestion autonome en dessous de la GS me parait plus délicate, mais cela dépend du groupe aussi.

    « D’autre part, que penser du fait que certains veulent commencer directement par le niveau le plus difficile, faut-il les contraindre à respecter le degré de difficulté afin de leur faire ressentir la progression liée à la difficulté de la t^che. « 

    Rien n’est figé, je crois que c’est important de faire comme on le sent. De plus, ça varie aussi avec le type d’atelier.
    J’essaie de laisser autant que possible les enfants choisir leur niveau, même s’il ne me semble pas correspondre (on a parfois des surprises) et de les pousser à donner le meilleur d’eux même.
    Cet article l’évoque en détail
    http://maternailes.net/leblog2/atelier-echelonne-choisir-le-niveau/

    D’autre part, comment programmer le retour sur les brevets, sachant que le matériel n’est pas toujours à disposition. Il faut alors reprogrammer des cycles sur les « anciens brevets » qui n’auraient pas été tous validés dans une certaine semaine!?

    Ce serait la solution idéale si nous avions 12 élèves par classe. C’est impossible à mener dans nos conditions. Je ne reviens pas sur les anciens brevets, même si l’enfant a progressé, la date indique son niveau à un moment donné, niveau qui évoluera dans d’autres situations, à d’autres dates.

    Je pensais proposer 4 brevets pour 12 enfants, ça me permettrait d’avoir assez de matériel das certains cas, qu’en penses-tu?

    Il faut que tes élèves soient déjà à l’aise avec les brevets. Parfois je me contente de noter le niveau atteint sans faire forcément de brevets pour alléger un peu. A toi de voir en fonction de tes élèves.

    Au plaisir,
    Christine

  30. Bonjour Maricha

    Merci pour ton message 😉

    Mon questionnement du moment est sur l’affichage des ateliers. As-tu un exemple d’affichage que tu mets en place où les élèves peuvent voir les ateliers proposés et les niveaux de chaque atelier ?

    Vois ici, sur le fil Twitter
    http://t.co/7z8P8zadwf
    Ou là sur le site
    http://maternailes.net/pratiques/langagescolaire/langagescolaire.html#chap2

    Les niveaux de difficultés sont évoqués à la table de l’atelier, autour du matériel.

    A+
    Christine

  31. Bonjour Christine,

    Cela fait plusieurs jours que je parcours ton site et je le trouve merveilleux… « Merveilleux » est même un faible mot ! Il me donne des tas d’idées…
    T2, je suis cette année brigade. Je commence, en période 1, par des remplacements de formation continue, ce qui me permet de voir plein de pratiques de classe. J’ai, au début de la semaine, été dégoutée du travail sur fiche, en remplaçant une enseignante de MS qui ne semblait faire que cela.
    J’ai débuté en MS, j’adore la maternelle, et cela m’a vraiment donné envie de repenser le fonctionnement des ateliers.
    Si j’obtiens un poste en maternelle bientôt, j’adorerais fonctionner en ateliers échelonnés et utiliser les brevets. J’espère que j’oserai me lancer ! En attendant, je me documente pour être prête.

    Je me pose cependant quelques questions…
    – Quand les élèves réalisent un brevet en autonomie, doivent-ils le laisser sur la table pour que tu puisses venir ensuite le valider ? On ne peut pas avoir l’oeil partout, et j’imagine que si on est en atelier dirigé avec un autre groupe, il est difficile de valider un brevet en autonomie dès qu’il est fini.
    – Comment construis-tu ton cahier journal, puisque les élèves s’inscrivent dans l’atelier qui les intéressent ? J’entends par là, combien de temps proposes-tu un atelier ? Attends-tu que tous les élèves soient passés ? Si c’est cela, tu ne peux donc pas beaucoup anticiper ta semaine, si ?

    Merci encore pour tout ce beau partage. Je suis ravie et impatiente de retrouver des petits bouts de maternelle…
    Louise

  32. Bonjour Christine,
    Quel bonheur ce partage! J’ai commencé à proposer des brevets à mes élèves et je souhaiterais qu’ils les investissent plus tard en autonomie, puis évaluation avec moi, qu’en pense-tu? D’autre part, que penser du fait que certains veulent commencer directement par le niveau le plus difficile, faut-il les contraindre à respecter le degré de difficulté afin de leur faire ressentir la progression liée à la difficulté de la t^che. D’autre part, comment programmer le retour sur les brevets, sachant que le matériel n’est pas toujours à disposition. Il faut alors reprogrammer des cycles sur les « anciens brevets » qui n’auraient pas été tous validés dans une certaine semaine!? Je pensais proposer 4 brevets pour 12 enfants, ça me permettrait d’avoir assez de matériel das certains cas, qu’en penses-tu? merci et encore bravo.

  33. Bonjour,

    Bravo pour cet énorme travail et merci beaucoup pour tout ce partage enrichissant qui me permet de me questionner encore davantage sur ma pratique.

    Je suis jeune enseignante et j’essaye d’améliorer le fonctionnement de mes ateliers. Je fonctionne également par inscription autonome des élèves en essayant de proposer des ateliers échelonnés.
    Mon questionnement du moment est sur l’affichage des ateliers. As-tu un exemple d’affichage que tu mets en place où les élèves peuvent voir les ateliers proposés et les niveaux de chaque atelier ?

    Merci d’avance et encore merci pour tout ce partage !

  34. Bonjour Christine
    je viens par ce petit mail te remercier pour ton partage !
    Après 10 ans de CP je viens avec bonheur en maternelle.
    Après différentes lectures et recherche, ton organisation répond à ce que je souhaite mettre en place.
    Tous tes conseils me donnent confiance pour me lancer ! Merci encore !

  35. Bonsoir Christine
    Je débute cette année après avoir eu le concours l’an passé et je loue ton travail qui me permet de mettre en oeuvre en classe ce que je glane au cours de mes navigations. J’ai commencé à faire travailler mes élèves sur les fiches d’écriture et de discrimination des chiffres de 1 à 3 mais je ne trouve pas les fiches suivantes (de 4 à 9) même si les brevets apparaissent. Serait-il possible de les avoir afin de poursuivre le travail engagé sur un support identique? Ma demande, je l’espère ne te paraitra pas trop excessive ou malvenue. J’avoue que ce début d’année est vraiment difficile et ton travail me permet d’avancer et de me construire en tant que professionnelle de l’éducation et je sais que je ne suis qu’au début du chemin. En te remerciant et en espérant pouvoir un jour te rendre ou donner à d’autres ce que tu as pu m’apporter.
    Cordialement

    Claire

  36. Bonjour Audrey,

    Merci pour ton message 😉
    Tu m’envoies tes brevets par mail, plutôt par .pdf si tu peux. Je me charge de les publier.

    Au plaisir
    @micalement
    Christine

  37. Bonjour,
    J’apprécie énormément de travailler avec votre méthode d’ateliers échelonnés. Je viens de commencer en maternelle car avant j’étais plutôt abonnée aux cycle 3. Du coup je souhaiterai apporter ma pierre à l’édifice en publiant les brevets que je fabrique pour ma classe mais je ne sais pas comment faire pour les ajouter sur votre site. Merci de votre aide.
    Audrey

  38. Merci pour ce merveilleux site et cette si belle idée de l’enseignement …. cette classe donne envie d’y retourner, élève et de savourer, profiter, découvrir, s’enrichir … merci pour tous les « trucs » partagés :-)) je puise, je puise, je puise

  39. Bonjour Christine,
    je peaufine mes préparations pour mon fonctionnement de classe (C’est un peu moins physique que de rentrer les bûches 🙂 ) et j’ai donc deux petites questions. Les élèves doivent-ils réaliser un atelier sur la journée ou la demi-journée ? Et l’atelier dirigé compte-t-il ou est-il en plus de l’atelier échelonné ?
    Vous remerciant.
    Céline B.

  40. Bonjour Christine,

    Je prépare ma rentrée en maternelle… TPS/PS ! J’ai lu beaucoup de choses très intéressantes. Mon objectif était de travailler (modestement) comme les ateliers Montessori. Mais j’ai quelques inquiétudes et je pense qu’il faut que je prenne mes marques avant (ayant enseigné 10 ans en élémentaire).
    Et là je tombe par hasard sur ton site… et je me dis, mais voilà ! C’est comme cela que je souhaiterais organiser ma classe. Et pour la première fois je me vois très bien travailler comme tu l’expliques si bien.
    Mais j’ai toujours quelques inquiétudes… J’aurai une classe de 30 élèves 6 TPS et 24 PS… Penses-tu que ce fonctionnement soit possible ?
    Aurais-tu quelques conseils à me donner ?
    Quoi qu’il en soit, bonne rentrée !!

  41. Bonjour Christine, j’ai longuement lu ton site et ton fonctionnement (j’avais utilisé le principe des brevets quand j’avais une GS-CE1 il y a 2 ans).
    Je pars en PS-MS à la rentrée et je suis totalement perdue…

    Ton fonctionnement me paraît tellement cencé, logique et intéressant que je suis tentée de le mettre en place !
    Mais une chose me retient : j’ai déjà faite mes programmations (fondées sur celles d’Armelle, PS-MS) à partir des repères pour chaque fin de section. J’ai besoin de repères stricts qui me disent où je vais (étant jeune enseignante). Or mes programmations vont à l’encontre de ton fonctionnement où il ne faut pas viser une compétence de fin de PS, MS et GS, tu vises uniquement les compétences de fin de cycle.

    Du coup je ne vois pas comment fabriquer les brevets, je le faisais en GS mais je m’appliquais à faire évoluer la difficulté de la tâche, mais restait toujours propre à la GS, à un seul niveau par le fait.

    J’ai peur de me perdre avec des brevets PS-MS.

    Je n’ai pas trouvé d’exemples de programmations sur ton site alors je me demande comment t’organises-tu à l’année pour tes programmations ? Ca m’intrigue vraiment… je pense que pour un fonctionnement comme ça, il faut des programmations appropriées…

    Dis-moi en plus du cahier où figure les brevets, dans ton école donnez-vous un livret de compétences (en PS, MS, GS). Il y a un livret de cycle 1 dans mon école avec tout le blabla des compétences qui sont une liste infinie pour les parents…. Je n’aime pas ça…

    Excuse moi pour tout ce flot de questions, je panique la rentrée est dans une semaine, et je sais pas comment je dois fonctionner, c’est l’inconnu total…

  42. Bonjour Céline,

    Ceci m’a donné goût à l’enseignement en maternelle (j’ai passé 6 ans en élémentaire)
    Merci pour ces lignes 😉

    Ceci dit, je voulais savoir si vous empêchiez les élèves de revenir à une activité qu’ils ont terminée si tous les élèves n’y sont pas passés.

    ça m’arrive quand je vois que certains n’arrivent pas à participer à une activité. Il faut aussi leur laisser une place et généralement ils le comprennent.
    Rien n’est figé.

    @micalement

  43. Bonjour Christine,
    tout d’abord bravo pour tout ce travail et merci de le partager.
    J’ai essayé les ateliers échelonnés avec une classe de MS à partir de mars de l’année qui vient de s’écouler. Ceci m’a donné goût à l’enseignement en maternelle (j’ai passé 6 ans en élémentaire). Les 4 ateliers sur la semaine ne correspondaient pas à ma vision de l’enseignement.
    Avec les ateliers échelonnés les enfants demandeurs sont contents de pouvoir faire autant d’activités et les autres sont contents de pouvoir aller jouer avant de se mettre au travail.
    Ceci dit, je voulais savoir si vous empêchiez les élèves de revenir à une activité qu’ils ont terminée si tous les élèves n’y sont pas passés.
    Vous remerciant.
    Céline B.

  44. Bonjour Muriel,

    Je voulais savoir si il y avait une bibliographie récapitulant votre fonctionnement ?
    Non, tout est là, un peu en vrac c’est vrai 😉

    @micalement

  45. Bonjour,

    je suis très intéressée par votre fonctionnement ayant cette année une classe de PS/GS
    Je voulais savoir si il y avait une bibliographie récapitulant votre fonctionnement ?

    merci

    Muriel B.

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