Le plan de travail en grande section

Dans notre classe unique maternelle, les grandes sections commencent la matinée par une plage d’ateliers autonomes. La passation de consignes, un peu particulière, s’effectue autour d’un plan de travail qui leur est dédié.

  1. Qu’est-ce que c’est ?
  2. Pourquoi ?
  3. Mise en oeuvre
  4. Exemple à la loupe
  5. Les brevets

1. Qu’est-ce que c’est ?

Il en existe de différentes formes, inspirées de la pédagogie Freinet. Dans notre classe, le plan de travail représente les différentes activités à réaliser sur le début de matinée. Les grandes sections en choisissent une par jour . Il ne peut y avoir plus de deux élèves par activité. Le plan de travail est renouvelé quand tout le monde a participé au moins une fois à toutes les activités.

 

Il s’agit d’un tableau ou figurent :
– les activités
– la liste des élèves
– le casier où trouver le matériel, symbolisé par une gommette de couleur
– les brevets éventuels
– les étoiles pour noter le niveau atteint par l’enfant et lui permettre d’améliorer son travail lors d’une autre inscription.

Il faut avoir déjà une certaine culture scolaire pour utiliser un tel plan de travail. Je ne le propose qu’à mes élèves de grande section.

[KGVID width= »480″]http://maternailes.net/leblog2/wp-content/uploads/2016/01/plan-de-travail.mp4[/KGVID]

2. Pourquoi ?

Le plan de travail donne une certaine autonomie à l’élève qui choisit son activité. Bien sur, le premier à s’inscrire a plus de choix que le dernier mais c’est, chaque jour, un nouvel élève qui démarre l’inscription. Les enfants vont chercher leur matériel, s’installent dans l’espace des grandes sections, sur une table ou par terre sur un tapis.
Le temps de travail s’adapte aux élèves.
Des élèves peuvent passer plus de temps que d’autres sur une même activité. Certains tiennent par exemple à assembler tous les dominos dès leur première inscription. Les grandes sections rejoignent la vie de la classe lorsqu’ils ont terminé leur travail, quel qu’en soit le moment.

 

La représentation des activités permet à l’enfant d’y réfléchir et de se projeter. Il quitte le « faire » caractéristique de la petite enfance pour le « penser » qui lui servira toute sa scolarité.
Le travail par deux est particulièrement riche. Il génère beaucoup d’échanges et de rencontres avec parfois des duos inédits. Il me permet aussi d’investir moins en quantité dans le matériel.  Il ne faut qu’une seule tablette ou qu’un seul casse-tête par exemple. Ce qui permet d’avoir une plus grande diversité de matériel à proposer aux élèves. 
Je peux suivre précisément le parcours des élèves pour les aider éventuellement lors d’une nouvelle inscription.

3. Mise en oeuvre

regroupementsLes élèves de GS sont réunis à leur table, durant l’accueil du matin. Enfin, pas seulement les grands ! Sur cette photo il y a 6 GS et 6 petits curieux de petite et moyenne sections. Pendant que les autres jouent, lisent, échangent dans la classe sans nous déranger. Certains PS/MS aiment à observer ce qui se passe chez « les grands ». Ils apprennent beaucoup tant au niveau du langage scolaire que de la mise en perspective des apprentissages.

cocher

L’élève de service présente les ateliers.
Ce temps d’échange peut s’enrichir d’un bref bilan de ce qui a été fait la veille, des problèmes rencontrés et des ajustements à faire quand un atelier a connu quelques ratés.
Il coche l’activité qu’il a choisie et passe le plan de travail à son voisin qui s’inscrit à son tour. Dans un premier temps, je leur demande de s’inscrire sur une activité qu’ils n’ont pas encore faite. Quand toutes les activités ont été réalisées par tout le monde, je propose un tour ou deux d’ateliers du plan de travail pour leur permettre de progresser.
Je change la couleur des croix tracées sur le plan de travail tous les jours. Je vois ainsi facilement quand un atelier a déjà été pris par deux enfants, il a deux croix rouges par exemple. Les autres doivent alors s’inscrire ailleurs.
Chacun part faire son travail en autonomie
,  je peux alors m’occuper des petite et moyenne sections.
Les GS rejoignent le reste de la classe lorsqu’ils ont terminé.

4.  Exemple à la loupe

Capture d’écran 2013-06-20 à 19.28.38

Il s’agit pour cette semaine de juin de quatre ateliers échelonnés.

Premier atelier : Lecture avec « Dictée Montessori » 
Capture d’écran 2013-06-20 à 22.06.08Elle donne aux élèves l’occasion de réinvestir et dépasser leurs connaissances en lecture (bien avancées cette année !) En fonction de leur utilisation des aides, ils copient des mots ou les encodent. (Plus d’infos sur l’article « Tablette : atelier échelonné de lecture »)

[KGVID]http://maternailes.net/leblog2/wp-content/uploads/2013/06/lecture.mov[/KGVID]

Second atelier : Écriture
Le dispositif est tout simple : chaque ligne représente un palier. Certains enfant écrivent deux mots et leur prénom – le niveau 2 – d’autres vont plus loin. J’utilise Cursivecole qui permet de créer rapidement des modèles d’écriture.

Troisième atelier : Réfléchir
Il s’agit de résoudre des casse-tête qui demandent à l’enfant de se repérer dans l’espace, d’anticiper, de réfléchir.
[KGVID width= »480″]http://maternailes.net/leblog2/wp-content/uploads/2016/01/chateau.mp4[/KGVID]

Quatrième atelier : Principe alphabétique
Trois niveaux de difficulté sont proposés dans ce coloriage extrait de l’Abécédaire à construire. Ils affinent leur connaissance des différentes graphie d’une même lettre.

5. Les brevets

brevets

IMG_3064

Des ateliers du plan de travail proposent des brevets. Les enfants ont l’habitude de les utiliser dans ma classe.
L’élève démarre son activité en notant son prénom sur le brevet et y note ses réussites au fur et à mesure. Quand je le peux, je leur demande de me faire la preuve de leur réussite en réalisant par exemple un casse-tête sous mes yeux.
[KGVID]http://maternailes.net/leblog2/wp-content/uploads/2013/06/brevet1.mov[/KGVID]

Editions Maternailes

Publié par

Christine

auteure de Maternailes.net

31 réflexions au sujet de « Le plan de travail en grande section »

  1. Bonjour,
    Je trouve ce fonctionnement vraiment très chouette, bravo!
    J’ai une question: que faites-vous ensuite de la fiche plan de travail sur laquelle les enfants se sont inscrits? Y a-t-il une trace qui reste dans le classeur ou autre de chaque élève?
    Merci pour votre réponse.
    Emilie

  2. Bonjour
    Enseignante en GS, je me pose des questions quant au fonctionnement plutôt traditionnel que je mettais en place avec des groupes de couleur qui, en regroupement collectif, découvraient un plan de travail sur la semaine et vivaient une rotation des ateliers…
    En amont; mes 28 GS, à l’accueil du matin, arrivaient au fur et à mesure , mettaient leur étiquette prénom sur le tableau des présents-absents et partaient vers les différents coins-jeux. Le signal sonore les avertissaient de ranger etc….
    Bien sûr: bruit, frustration car le jeu s’arrête…Au regroupement, beaucoup ont une posture scolaire mais certains n ‘écoutent pas, ne mettent pas de sens sur ce qu’ils vivent…
    L’ouverture des ateliers de façon progressive trouvait du sens pour moi mais avec 28 GS…quels conseils me donneriez vous sachant que vous expérimentez cette pédagogie depuis longtemps?
    De plus, si j’ai bien lu vos articles, vos GS s’inscrivent directement sur un plan de travail imposé par semaine alors que vos PS-MS sont en activité aux ateliers ouverts progressivement?
    Comment puis je mieux faire vivre ce début de journée avec 28 GS tout en laissant le choix des activités à mes élèves afin que certains d’entre eux mettent plus de sens dans les activités scolaires et ainsi rendre les apprentissages plus intéressants?
    Votre site est une mine d’or et me permet d’évoluer dans ma pratique encore récente en maternelle§
    Je vous remercie d’avance de vos conseils que j’espère lire bientôt.

    Cordialement
    Mapi

  3. Bonjour
    Enseignante en GS, je me pose des questions quant au fonctionnement plutôt traditionnel que je mettais en place avec des groupes de couleur qui, en regroupement collectif, découvraient un plan de travail sur la semaine et vivaient une rotation des ateliers…
    En amont; mes 28 GS, à l’accueil du matin, arrivaient au fur et à mesure , mettaient leur étiquette prénom sur le tableau des présents-absents et partaient vers les différents coins-jeux. Le signal sonore les avertissaient de ranger etc….
    Bien sûr: bruit, frustration car le jeu s’arrête…Au regroupement, beaucoup ont une posture scolaire mais certains n ‘écoutent pas, ne mettent pas de sens sur ce qu’ils vivent…
    L’ouverture des ateliers de façon progressive trouvait du sens pour moi mais avec 28 GS…quels conseils me donneriez vous sachant que vous expérimentez cette pédagogie depuis longtemps?
    De plus, si j’ai bien lu vos articles, vos GS s’inscrivent directement sur un plan de travail imposé par semaine alors que vos PS-MS sont en activité aux ateliers ouverts progressivement?
    Comment puis je mieux faire vivre ce début de journée avec 28 GS tout en laissant le choix des activités à mes élèves afin que certains d’entre eux mettent plus de sens dans les activités scolaires et ainsi rendre les apprentissages plus intéressants?
    Votre site est une mine d’or et me permet d’évoluer dans ma pratique encore récente en maternelle§
    Je vous remercie d’avance de vos conseils que j’espère lire bientôt.

    Cordialement
    Mapi
    Vous avez si bien explicité dans votre site votre facçons de

  4. Bonjour Véro

    Pas facile d’enseigner une journée par semaine dans une classe. Je ne connais pas trop ta situation mais à choisir, je tenterais 2 créneaux par jour de plan de travail pour les GS, un le matin et un l’après-midi, pour qu’ils puissent participer aux ateliers de la classe le matin aussi et que ça ne s’étire pas trop dans le temps.
    A+
    Christine

  5. Merci beaucoup pour tous ces partages!!
    Cette année, j’ai des PS/MS/GS, mais un seul jour par semaine (complément de service). Je voulais quand-même tenter les plans de travail avec les GS, penses-tu que cela soit possible, mais du coup, peut-être les faire tourner sur 3 semaines?
    Voilà ce à quoi j’avais pensé: sur le plan de travail des 3 semaines:
    – 6 activités, dont 2 à faire par jour (penses-tu que cela fait trop?) sur le temps d’ateliers (mais du coup peut-être pas le temps de faire une des activités de la classe!),
    – ou bien 1 des activités du plan de travail + 1 atelier de la classe? Cela suffit-il?
    Les activités ne risquent-elles pas de se trouver trop éloignées les unes des autres?
    Si tu as une autre suggestion dans ce cas particulier, je suis preneur!!
    Merci d’avance!!

  6. Bonjour,
    ce post date de l’année dernière mais j’ai une réponse pour la validation.
    Dans ma classe, je fonctionne également de cette façon, et la validation se fait avec un appareil photo.
    L’enfant prend son étiquette prénom, la pose devant sa construction, sa réalisation, son algorithme, … et doit prendre la photo seul.
    C’est assez rigolo en début d’année quand les photos ne sont pas cadrées mais, ils comprennent rapidement qu’ils doivent faire attention s’ils veulent valider les différents paliers.
    J’espère que ma réponse pourra éclairer d’autres collègues …

  7. Bonjour Christine

    C’est le 28 juin. Je réfléchis déjà à la nouvelle organisation de la classe pour la rentrée prochaine. Depuis longtemps (10 ans de maternelle) le fonctionnement que tu mets en place m’interpelle. C’est décidé, je me lance.
    Néanmoins, faire travailler les enfants par deux n’est pas dans nos habitudes.
    Concrètement, pour chaque activité du plan de travail, il n’y a que 2 places disponibles (les enfants le savent) : le réalisateur et l’observateur. Les binômes de travail se forment ainsi.
    Tu es en activité avec les PS ou les MS pendant le temps du plan de travail GS, tu ne peux pas gérer la nature et la valeur des échanges qui sont menés ! Tu ne peux pas non plus voir si l’observateur conseille et fait faire à l’autre et non pas qu’il fasse à la place de l’autre. Il faut accepter ???
    Tu me répondras peut être que nous ne pouvons pas tout gérer mais que la valeur de ces échanges en vaut la peine même s’il peut y avoir des petits abus. Mais peut être aussi que les enfants y prennent goût et ne souhaitent alors pas tricher.
    Ce groupe de 2 enfants fera la même activité avec inversion des rôles au milieu du temps de l’activité. est ce bien cela ?
    Tu écrivais que tu avais mis cela en place pour 10 GS. Je testerai pour 16. Mais proposer 8 activités sur le PDT me semble beaucoup. Quand penses-tu ? toi qui maîtrise la mise en place de ce mode de fonctionnement. Je suis aussi preneuse de bons conseils.
    Je te remercie pour tous ces partages : blog, classe, organisation, livres pédagogiques…
    J’espère que tu trouveras le temps de ma répondre en cette fin d’année.
    J’ai hâte d’y réfléchir encore davantage pour m’approprier enfin tout cela.
    Christelle

  8. Bonjour Cel47,
    J’ai décidé de mettre en place des plans de travail pour mes GS pour me dégager du temps pour mes CP, car un double niveau GS/CP avec une ATSEM à mi-temps ne me parait pas gérable sans ce genre d’organisation… Je me casse un peu la tête dans l’organisation de mon EDT et de mes journées… Alors je suis preneuse de toutes les aides… J’ai pu lire que tu avais demandé les plans de travail à Christine… Peux-tu me les faire partager en.doc et les tiens aussi stp??
    Merci d’avance et bonnes vacances!!

  9. Bonjour Sandrine,
    Je suis en pleine réflexion sur mon EDT et l’organisation GS/CP… Et j’imagine que mes CP vont me prendre la plus grande partie de mon temps. N’ayant qu’une ATSEM le matin, je pensais faire un plan de travail pour mes GS l’après-midi. Etant donné que tu l’as vécu… Peux-tu me dire ce que tu en penses? Qu’as tu fait cette année du coup? Je suis preneuse de toutes les bonnes pratiques, astuces, sites, docs… qui pourront me simplifier la vie!!
    Merci d’avance!

  10. Bonjour Marie,

    Voilà comment se passe la validation des casse-têtes :
    Les enfants travaillent généralement par deux et le voisin veille généralement à ce que les réussites entourées sur le brevet le soient bien.
    ET avant de mettre le tampon de la date, je demande dans la journée à l’enfant de me refaire le casse-tête le plus difficile qu’il a entouré. C’est parfois à l’accueil de l’après-midi, quand on a un peu plus de temps.
    Ça fonctionne plutôt bien comme ça.
    @micalement

  11. Bonjour Christine et merci pour tout ce partage! j’ai également commence les plans de travail mais je me suis confrontée à un problème, celui de la validation. Notamment lorsqu’il s’agit de constructions. cf Castle logix Te déplaces tu?viennent ils te voir? en font ils qu’un seul et tu regardes par la suite?
    En esperant que tu n’aies dejà pas repondu a la même question…
    encore un grand merci!
    Marie

  12. Bonjour Sandrine,

    Il s’agit bien de grande section dans cet article.
    Après, je n’ai aucune connaissance sur la gestion GS/CP, je ne vais pas pouvoir t’aider plus que ça.`Bonne continuation

  13. Bonjour,
    je trouve l’idée du plan de travail très intéressante. Mais j’ai une classe de GS-CP avec une majorité de GS.
    En ce début d’année, les CP me demandent beaucoup de temps. Je voulais savoir s’il était possible de mettre les GS sur des plans de travail? Mais à quels moments de la journée? Quand l’ATSEM est là?
    Je n’arrive encore pas à me dégager du temps pour être en atelier avec les GS.
    Je suis preneuse de tous conseils.
    Merci !

  14. Bonjour Claire,

    Désolée pour ce délai de réponse : Vacances !

    Sur un créneau horaire, mes GS travaillent par deux. Pourquoi ?

    C’est une forme de travail « collective » particulièrement adaptée aux enfants de cet âge.

    Ils parviennent à coopérer, échanger sans l’aide de l’adulte, ce qui est plutôt rare en GS (et ailleurs !).
    Dans de grands ateliers de 6 enfants par exemple, il n’y a pas de coopération, ils travaillent bien souvent les uns à côté des autres sur des taches identiques.
    Par le jeu des inscriptions sur le plan de travail, ils ne sont pas toujours avec leur « copain ». Ils se découvrent un peu les uns les autres, apprennent à se connaitre.

    Réduire le « groupe » à 2 me permet une gestion du matériel enrichissante : je n’achète qu’un seul exemplaire d’un casse-tête par exemple. Au lieu d’acheter 6 casse-têtes identiques pour un atelier « traditionnel », j’en achète 6 différents pour 6 temps d’atelier différents.
    Au niveau pédagogique, quand un enfant joue, l’autre observe (apprend, prend goût), commente bien souvent et valide. Puis on inverse.
    Cette forme de travail ne serait pas possible à plus de deux.

    De façon personnelle, c’est la forme de coopération que je trouve la plus riche : à deux, je suis toujours plus productive, imaginative qu’à 4, 6 où on use beaucoup d’énergie à organiser la communication derrière nos masques « sociaux », à se comprendre, trouver des consensus… Intéressant de ce point de vue, mais souvent peu productif à mes yeux.

    Mes élèves ne sont donc pas toujours en travail individuel.
    A ce propos, la nouvelle tendance qui souffle sur l’EN autour des ateliers individuels de manipulation, dans le sillage de Montessori, me fait un peu peur : il ne faudrait pas laisser les enfants « travailler » seuls du matin au soir. Ils ont beaucoup à apprendre des autres. Comme nous. Ce temps y participe.

    Amitié
    Christine

  15. Bonsoir Christine,
    je me posais une question : pourquoi ne veux-tu pas que les GS travaillent à plus de deux? Est-ce à dire qu’ils sont toujours en travail de binôme et non en travail individuel? Et aussi, je ne comprends pas bien pourquoi 8 élèves = 4 jours, 10 élèves = 5 jours pour la rotation..
    Toujours aussi magnifique et inspirant ce blog!
    Amitiés
    Claire

  16. Bonjour Christine,
    j’utilise le plan de travail dans ma classe de grande section depuis plusieurs années déjà et j’ai un petit truc qui fonctionne bien pour motiver les enfants à avancer : chaque enfant possède un cahier petit format dans lequel les plans de travail sont collés. Ces plans sont numérotés ce qui permet aux élèves de s’y retrouver. Je me suis inspirée d’un phénomène « album d’autocollants » qui a fait fureur il y a quelques années et j’ai collé à la fin du cahier une feuille contenant des cases portant des numéros. J’ai placé dans des petits tiroirs de bricolage des images rigolotes (toutes différentes) rangées par numéros. Lorsque l’enfant a terminé son plan de travail numéro 1, il va chercher l’image n°1 et la colle dans sa case. Succès garanti ! ça n’est pas grand chose à mettre en place et cela motive vraiment les enfants qui sont tout heureux de coller leur image. Pourquoi pas faire un puzzle à reconstituer qui comporterait par exemple le mot BRAVO ?

  17. Bonjour
    C’est ma 4e année d’enseignement, et j’ai cette année des MS/GS. Je voulais juste te dire que ça y est, je me lance dans les ateliers échelonnés! Ça fait 3 ans que je vais sur ton site, mais je n’avais jamais assez de temps pour bien lire et bien comprendre ta pratique, qui est assez complexe quand on ne connaît pas.
    Mais le fonctionnement traditionnel des ateliers me frustre énormément, surtout après mon année passée en PS (même si je ne fais pas de groupes de couleur).

    Du coup je me suis plongée dans ton site la semaine dernière, et je suis prête! J’ai à peu près compris.
    Quelques questions tout de même: comment fais-tu exactement pour lancer les ateliers à l’accueil (pas avec les GS, ça j’ai compris)? Comment s’inscrivent-ils concrètement? Tu laisses les feuilles à disposition et ils regardent? Tu leur montres par petits groupes les ateliers?

    Je crois que je vais commencer petit à petit, d’abord mettre en place les ateliers, puis les systèmes de brevet.

    Bref merci pour tous tes conseils, et tout ce que tu nous fait partager (et merci aussi aux autres collègues qui enrichissent le blog, je pense notamment aux exemples de brevet).

    A bientôt
    Lucie

  18. Bonjour Mélanie,

    « Quelles sont tes attentes? Est ce que tu demandes à tes élèves de tout faire (et faire veut dire finir)? »

    Pour les coloriages magiques, je demande aux GS de faire au moins le niveau 2.

     » Est ce que tu poses des priorités (finir ça et ça, le reste tant pis)? Si un ou plusieurs élèves n’ont pas terminé leur coloriage du T, ils ne peuvent pas attaquer le suivant, donc prennent du retard….  »

    À chaque fois que le plan de travail est terminé, nous faisons une séquence de bilan. C’est l’occasion pour certains de finaliser leur production.
    Avant chaque vacances nous relions les nouvelles pages de l’abécédaire réalisées. Beaucoup améliorent leur travail à ce moment là.

    « Bref, je me pose pas mal de questions, je pense que je vais retenter cette année, mais j’aimerais ne pas m’arracher les cheveux (et je sais ce qui m’attends avec certains loulous …) du coup je pensais partir sur 2 ou 3 activités, pas plus. »

    C’est mon option aussi.

    « Une dernière questions, quand tu écris que tes élèves « indiquent leurs résultats sur le brevet », les élèves notent eux même sur le brevet ce qu’ils ont fait?  »

    Les GS le font en autonomie, Mais et je leur demande régulièrement d’en faire la preuve. Pour lesPSMS c’est souvent accompagné d’un adulte qu’ils valident. C’est vrai que ça évite pas mal de boulettes ! 😉

    « J’en profite pour te remercier à nouveau pour ce merveilleux site qui m’apporte tant. C’est un véritable bonheur pour moi que de me plonger dans tes articles, de réfléchir à comment je pourrais mettre les choses en place de mon coté et d’évoluer dans ma pratique (c’est pas tous les jours facile mais certains mots de parents me disent que je vais dans le bon sens). Merci. »

    1000 mercis pour ces mots 🙂
    Bonne reprise. N’hésite pas à passer par là (même si je suis parfois un peu longue à répondre. )

  19. BONJOUR,
    je vais mettre en place un plan de travail pour mes GS, j’aurais voulu savoir si tu as le modèle sous publisher ou word?
    merci pour tout ton travail, c’est excellent!

  20. Bonjour Christine,
    Pour ma part j’ai tenté de mettre en place un plan de travail pour mes GS l’an dernier, mais j’ai laché en cours d’année : un certain nombre d’élèves finissaient la semaine sans avoir rien terminé, et ça m’agaçait fortement (ils sortaient leur feuille de coloriage magique, se posaient à papoter, et ne faisaient rien).
    Quelles sont tes attentes? Est ce que tu demandes à tes élèves de tout faire (et faire veut dire finir)? Est ce que tu poses des priorités (finir ça et ça, le reste tant pis)? Si un ou plusieurs élèves n’ont pas terminé leur coloriage du T, ils ne peuvent pas attaquer le suivant, donc prennent du retard…. Bref, je me pose pas mal de questions, je pense que je vais retenter cette année, mais j’aimerais ne pas m’arracher les cheveux (et je sais ce qui m’attends avec certains loulous …) du coup je pensais partir sur 2 ou 3 activités, pas plus.
    Une dernière questions, quand tu écris que tes élèves « indiquent leurs résultats sur le brevet », les élèves notent eux même sur le brevet ce qu’ils ont fait? Pour l’instant c’est moi qui valide tout (ateliers et activités autonomes satellites), j’aimerais déléguer, mais j’ai des craintes …. (l’an dernier un élève a voulu m’aider en mettant lui même le tampon de la date sur sa feuille de suivi de puzzles… il a juste oublié que la feuille était dans une feuille plastique et a tamponné le plastique … j’ai trouvé ça mignon. S’il avait tamponné toute la feuille j’aurais moins apprécié je pense).
    J’en profite pour te remercier à nouveau pour ce merveilleux site qui m’apporte tant. C’est un véritable bonheur pour moi que de me plonger dans tes articles, de réfléchir à comment je pourrais mettre les choses en place de mon coté et d’évoluer dans ma pratique (c’est pas tous les jours facile mais certains mots de parents me disent que je vais dans le bon sens). Merci.

  21. Bonjour Eléna,

    Merci pour ton message 😉

    Je n’ai pas grand chose à ajouter à ce qui est sur le site…
    ici http://maternailes.net/leblog/index.php?category/Ecriture
    Ou là http://maternailes.net/ABCriture/ecriture.htm

    Si avec l’ensemble de la classe nous travaillons à partir de projets d’écriture, avec les GS, il y a en plus un travail systématique autour des lettres cursives. Tu en trouveras la trace dans les plans de travail des grands que j’évoquais plus haut. Ça te donnera une idée du rythme
    http://maternailes.net/leblog/index.php?post/2010/Ateliers-autonomes-en-grande-section

    Bonne aventure 😉

  22. Bonjour,
    je viens de lire toute la partie sur la méthode ABCécriture qui m’intéresse beaucoup (sur l’ancien blog) et j’ai quelques questions. Je vais avoir ma première rentrée en septembre (je suis donc PES) et je viens d’avoir mon affectation, j’aurai une classe de MS/GS, j’aimerais utiliser cette méthode mais j’ai du mal à savoir comment imaginer la progression : quel niveau auront les GS, par quoi commencer, combien de séances pour chaque lettre (même si je sais que chaque élève a son rythme mais c’est pour avoir une idée …). Si certains ou certaines ont des conseils je suis preneuse !! Merci d’avance et bravo pour ce site plein d’idées et avec beaucoup d’explications sur tout.

  23. Toujours aussi admirative du blog…MERCI !
    Je pratique également les plans de travail dans ma classe de PS/GS ; cela concerne les GS. Y a-t-il un endroit où l’on peut suivre vos plans au fil de l’année, histoire de me renouveler un peu ?…
    D’avance merci, Coralie.

  24. Mazette quel travail !
    Merci beaucoup pour tout ce que tu fais pour permettre à chacun d’avancer à son rythme (et je me compte dedans ;o)

  25. Merci beaucoup Christine de tous ses éclaircissements!
    Je m’y colle dès la rentrée avec mes GS!
    Bonne fin d’année!

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